Tout se passe très bien au village. Nous partageons le quotidien de la famille Puri et sommes aussi en compagnie de cinq étudiants d'HEC venus comme nous apporter un peu d'aide dans ce pays.
La communication est rendue très facile par la présence de Sadev et Bashu, deux frères de Ram qui sont francophones.
Nous dormons sous tente, n'avons pas l'eau courante et toujours pas d'électricité ( d'ou le manque de nouvelles...) mais l'acceuil est chaleureux et nous nous sentons chez nous!
Nous participons à l'agriculture : on coupe de l'herbe pour les vaches, on désherbe le mais et on retourne la terre. Ici, tout est bio!
Ce week-end nous étions que tous les deux avec la famille, c'était un week-end de fete pour le début de la plantation du riz, cela a été l'occasion de gouter des plats succulents ( ne vous inquietez pas, toutes les recettes sont notées ! )
Nous avons réalisé une sorte de pergola en bambou pour que la terrasse de la maison ne prenne plus l'eau.
Avec Bashu, un des frères de la famille, nous avons organisé un foot avec les enfants du village et leur avons laissé le ballon.
On a aussi commencé à planter du riz... Enfin plutôt à le déplanter, deuxième étape avant de le replanter dans l'eau.
Le projet des cinq autres français est d'aider à la réalisation d'une route pour acheminer l'eau de la rivière jusqu'au village. Avant de lancer de si gros travaux dans la forêt du village qui appartient au gouvernement, il est nécessaire de recueillir plus de la moitié des signatures des habitants du village. Les étudiants parisiens étant à Katmandou à ce moment là, c'est nous qui avons assisté à la réunion prévue pour cela. On s'est alors aperçu que bien que cette forme de fonctionnement soit super, elle était très dure à mettre en place : les népalais ne sont pas du tout à l'heure et il nous a fallu plus de trois heures d'attente pour que tous soient réunis. Mais les signatures ont finalement étés obtenues et c'est l'essentiel !
La confection de cette route nécessite une pelle mécanique, qui vient d'un autre village, nous sommes alors également allés attendre son propriétaire à l'entrée de Thulo Sirubari... Levés à 5h, nous avons appris qu'il avait un peu de retard et sommes donc arrivés au point de rendez vous vers 8h. Il nous a cependant fallu attendre jusqu'à 14h pour voir la machine pointer le bout de son nez! Il avait du refaire quelques routes sur son passage pour arriver jusqu'à nous...
A 16h, à quelques mètres à peine du village, alors que nous pensions enfin etre sortis d'affaire, la machine s'est faite arrêter par la police et a été immobilisée... Pour passer sur la route goudronnée, ils ont utilisés des pneus sur lesquels la pelle mécanique roulait, technique apparemment illégale!
C'est donc bredouilles que nous sommes rentrés et nous sommes toujours dans l'attente de nouvelles du propriétaire!
Enfin, nous nous sommes lancés dans la réalisation d'une terrasse et un abris pour les vaches. Nous avons alors financé les toles pour couvrir cet abris.
a+
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